LE GENRE HUMAIN -
LES PARISIENS
Le Genre Humain -
Noël
- Le bonheur c'est mieux que la vie
Le courage d'aimer -
Crepuscule sur le boulevard
- 2000 ans et des poussieres
J'ai pas tout dit -
La Ville Lumiere
LE GENRE HUMAIN
Music by Francis Lai, lyrics by Boris Bergman |
L'humanité a mauvais genre
Elle a tout commencé sans moi
Avant que j 'ai pu tout comprendre
Ell' te dit salut
Ell’ te renvoie un beau matin
au genre humain
Dieu est un drôl' de scénariste
II te revel' jamais la fin
II te faudra quitter la piste
Et tous les tiens
En sachant peu ou presque rien du genre humain
En fait on aime on se quitte même on se plaint
De tous les genres conjugués du genre humain
Le genre humain c'est bien mon genre
Qu'il en soit ainsi et merci bien jusqu'à la fin
L'humanité a mauvaise mine
Les hommes ont trop dansé dessus
A cela je n'ai pas de rime ou je l'ai perdue
Avec toi qui pensais du bien du genre humain
du genre humain
du genre humain |
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NOËL
Music by Francis
Lai, lyrics by Pierre Barouh (music reused from 13 Jours en
France) |
A ceux pour qui l'horizon
le manège des saisons
n'est pas encore la prison
que cerne la raison
j'offre cette chanson.
Les rêveurs, les amoreux
vulnérablement heureux
les enfants, les otaires
ceux qui n'ont pas appris
la méflance et son prix.
Souvent comme les lampions
survivant au révellion
peu à peu toutes passions s'éteignent
quand ceux-là que rien ne protège
jouent comme des flocons de neige
où le vent des émotions les entraine.
Cette chanson de Noël
dérisoire et solennelle
fait le voeu qu'un peu d'amour
pour ce qui nous entoure
baigne une aube nouvelle.
Les lampions, les passions
peu à peu s'eteignent
mais ceux-là que rien ne protège
jouent comme des flocons de neige
où le vent des émotions les entraine.
Les rêveurs, les amoreux
utopistes, aventureux
les riviêres et les ouiseaux
les loups, les cachalots
si je chante pour eux.
Cette chanson de Noël
dérisoire et solennelle
fait le voeu qu'un peu d'amour
pour ce qui nous entoure
baigne une aube nouvelle. |
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LE
BONHEUR C'EST MIEUX QUE LA VIE
Music by Francis
Lai, lyrics by Boris Bergman |
Qu’est c’qui fait courir
David malgré les mines
Y’a-t-il moins de fumée
D’l’aut’ coté de la colline…
Paraît qu’l’herbe est plus douce
Et les armes légères
On s’apprête à la paix
On s’attend à la guerre
On aime qui vous aime
On aime à petit feu
On est fidèle à tout
Tant qu’on n’a pas trouvé mieux
Le bonheur c’est mieux qu’la vie
C’est pas moi c’est Philippe qui l’a dit
Le bonheur c’est mieux qu’la vie
C’est pas toujours ailleurs
C’est encore moins ici
Le bonheur c’est mieux qu’la vie
T'envoies tout c’que tu touches aux orties
Le bonheur c’est mieux qu’la vie
Fin de la parenthèse
Ecoutez ce qui suit
Tes châteaux sur le sable
Soufflés par l’inconnu
Le héros de ta fable
Un musicien déçu
Et les dames de trèfle
Avec qui t’as pas su
T’as jamais inventé
T’as toujours préconçu
Jamais rien ne se passe
Comme tu l’avais prévu
On est fidèle à tout
Tant qu’on n’a pas trouvé mieux
Le bonheur c’est mieux qu’la vie
C’est pas moi c’est Philippe qui l’a dit
Le bonheur c’est mieux qu’la vie
La vie c’est pas ailleurs
Sauf si tu en as plusieurs
Le bonheur c’est mieux qu’la vie
T'envoies tout c’que tu touches aux orties
Le bonheur c’est mieux que la vie
Fin de la parenthèse
Quelques films entre amis
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LE COURAGE D'AIMER
Music by Francis Lai, lyrics by Pierre Barouh |
La fleur d’amour est bien fanée
Mon cœur va-t-il me pardonner
Je n’aurai plus jamais le courage d’aimer
Non, je n’ai plus le goût de me flatter moi-même
En cherchant ardemment l’écho de mon je t’aime
Non, je n’ai plus le cœur à déchirer mon cœur
En parodiant des jeux que je connais par cœur
Non, je ne veux plus croire en cette mascarade
Où plus faible est celui qui connaît la parade
J’ai trop mimé ces gestes qu’il faut sublimer
je n’aurai plus jamais le courage d’aimer
Toi qui m’offres aujourd’hui le plus beau des spectacles
Avec tant de beauté, tu pouvais faire obstacle
À cette lassitude en mon cœur tout autour
Car je ne le fuis pas, je l’aime bien l’amour
Mais je ne vois plus rien de tout son beau mystère
J’ai peur qu’il ne soit rien que je craigne ou espère
Car malgré tout le rêve en mon âme enfermé
Je n’aurai plus jamais le courage d’aimer
À tout ce que tu es, je demande indulgence
Avec toi j’avais cru retrouver l’insouciance
Il est un rêve en moi que je dois condamner
Je n’aurai plus jamais le courage d’aimer
Je n’aurai plus jamais le courage d’aimer |
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CREPUSCULE SUR LE BOULEVARD (AU THÉÂTRE CE
SOIR)
Music by
Francis Lai, lyrics by Boris Bergman |
T’es presque nu dans l’presque noir
T’aimerais bien sortir du placard
Tu joues l’amour fou chaque soir
De huit à onze, tu fais l’amant
Pour la dormeuse du troisième rang
Pour le rival qui t’ piqu’ ton fard
Pour la musiqu’ qui veut pas v’nir
Pour la fill’ qui t’fera plus souffrir
Crépuscule sur le boulevard
Tu t’vois en minuscules, en dernière page d’un Paris Soir
Crépuscule sur le boulevard…
Y’a d’l’aurore aussi cette nuit sur le trottoir
Y’a des maris jaloux
Des épouses à genoux
Des hommes dans le brouillard
Tu penses dans sa loge vide
« pourquoi, comment j’ai fait le bide ? »
Tu pinces les cordes, la guitare s’use
Histoire de faire sourire la muse
Histoire d’avoir enfin la note
Comme au temps ou t’avais la côte
Ce temps-là ne reviendra plus
Pourtant il fait noir, t’es presque nu
Crépuscule sur le boulevard
Tu t’vois en minuscules, en dernière page d’un Paris Soir
Crépuscule sur le boulevard…
Y’a d’l’aurore aussi cette nuit sur le trottoir
Y’a des maris jaloux
Des épouses à genoux
Des hommes dans le brouillard
T’es presque nu dans l’presque noir
T’aimerais bien sortir du placard
On l’a fermé de l’extérieur
Qui voudrait retenir les pleurs
T'es presque flou dans le beau à voir
Il y a pluie d'étoiles sur les néons
T'es presque fou, sur le boulevard
Un fou chantant mi hors saison
Crépuscule sur le boulevard
Tu t’vois en minuscules, en dernière page d’un Paris Soir
Crépuscule sur le boulevard…
Y’a d’l’aurore aussi cette nuit sur le trottoir
Y’a des maris jaloux
Des épouses à genoux
Des hommes dans le brouillard |
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2000 ANS ET DES
POUSSIERES
Music by Francis Lai, lyrics by Boris Bergman |
J’ai 2000 ans et des poussières
Je n’sais plus très bien d’où je viens
Du sable rouge d’un désert
Qu’un dieu aurait fait de sa main
2000 ans et des poussières
Peut-être plus j’ai pas compté
Faudra bien sortir de l’hiver
Et conjuguer le verbe aimer
2000 ans et des poussières
j’attends encore les retombées
Faudra bien sortir de l’hiver
Et conjuguer le verbe aimer
J’ai quelques nuits sur cette terre
Dieu que j’ai froid, j’aime et je peins
Femme et démons dans ma tanière
Me prennent quelquefois la main
2000 ans et des poussières
Peut-être plus j’ai pas compté
Faudra bien sortir de l’hiver
Et conjuguer le verbe aimer
2000 ans et des poussières
j’attends encore les retombées
Faudra bien sortir de l’hiver
Et conjuguer le verbe aimer
J’avais passé le millénaire
Tu t’es accroché à ma nuit
Sans doute esclave de nos rêves
Mais bien égaux sur plusieurs vies
2000 ans et des poussières
Peut-être plus j’ai pas compté
Faudra bien sortir de l’hiver
Et conjuguer le verbe aimer
2000 ans, quelques poussières
Fermons les yeux pour pas pleurer
Ouvre les grands sur ce qui sert
A conjuguer le verbe aimer |
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J'AI PAS TOUT
DIT
Music by Francis Lai, lyrics by Boris Bergman
J’ai pas tout dit
J'ai pas tout dit
Pour l’étourdie
Mais dégourdie
Que je suis
Cela peut paraître normal
Mais pour ceux qui mènent le bal
A la télé, dans le journal
Tu me suis ?
Ceux qui s’affichent et qui pérorent
Ceux qui encombrent le décor
Ceux qui ne savent plus rêver
Qui tiennent le haut du pavé
Décidant sans le moindre doute
Ce que ça vaut, ce que ça coûte
Tu m’écoutes ? (twice)
Ce qu’ils évitent de nous dire
Est enrobé dans un délire
De palabres si péremptoires
Qu’ils semblent croire à leurs histoires
Avant qu’ils perdent la mémoire
A des propos contradictoires
Tu te barres ? (twice)
J’ai pas tout dit
Pour l’étourdie
Mais dégourdie
Que je suis
Cela peut n’être qu’un détail
Mais ceux qui se livrent bataille
Pour se parer d’une médaille
Aïe ! aïe ! aïe !
Sans penser à la cohérence
Entre ce qu’ils disent et qu’ils pensent
Les vérités qu’ils émasculent
Au scepticisme nous acculent
Peut-on rêver qu’ils s’en étonnent
Bon ! C’est assez tu me pardonnes
J’abandonne… (four times) |
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LA VILLE LUMIERE
Music by Francis Lai, lyrics by Boris Bergman
Elle te dira « pardon aujourd’hui j’ai changé
Ne parlons plus de nous
Hier, c’était hier »
Elles te veulent à l’entrée
Elles t’aiment plus au dessert
Le pire que t’as prévu
N’est pas le pire qu’elle va te faire
Mais cela est courant dans la ville lumière
Les amours sont hors champs dans la ville lumière…
Et parfois l’on se perd dans la ville lumière
Plus d’étoiles dans le ciel, elles ont rejoint la terre
Tu la rencontreras au bras d’un jeune sexagénaire
Qu’elle fait tourner en rond
Dans les bars littéraires
Elle a rendu l'piano
Il est dans les affaires
Enfant et nouveau nez
Prévus pour fin d’hiver
Mais cela est courant dans la ville lumière
Les amours sont hors champs dans la ville lumière
Et parfois l’on se perd dans la ville lumière
Plus d’étoiles dans le ciel, elles ont rejoint la terre
Il te dira
« Vous êtes le p’tit nouveau où avais-je la tête
Elle m’a lu tous vos mots
J’aime beaucoup c’que vous faites
J’aurais pu devenir Mérimée ou Prospère
La guerre est arrivée
..Alors j’ai fait ma guerre »
On se trahit bien plus qu’on ne trahit
Je ne suis pas sûr que ça m’aille
Je vous parlais des gens d’Paris
La ville à côté de Versailles
Et parfois l’on se perd dans la ville lumière
Plus d’étoiles dans le ciel, elles ont rejoint la terre
Et cela est courant dans la ville lumière
Mais cela est courant dans la ville lumière |
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